Adiós Année du Mexique !

A moins d’un spectaculaire retournement de situation auquel certains créateurs, des "rêveurs par nature", voudraient continuer à croire, l’Année du Mexique en France est officiellement morte-née.

Samedi 5 mars, le ministère des Affaires étrangères du Mexique informait "qu’au cours de la semaine écoulée, des hauts fonctionnaires mexicains et français se sont réunis, afin d’examiner les différentes options pour rétablir l’Année du Mexique en France (AMF), selon les termes prévus à l’origine dans la Déclaration souscrite en septembre 2010".

Selon les autorités mexicaines, la partie française avait maintenu sa position de rattacher l’AMF à l’affaire Cassez et n’avait pas accepté que ce dossier reste dans un domaine strictement juridique. Elles ont donc réaffirmé que "les conditions indispensables à sa participation à ce projet ne sont pas réunies".

Les efforts n’ont pas abouti

De son côté, le porte parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, a déclaré mardi 8 mars que "les efforts que nous avons essayé de mener avec nos amis mexicains n’ont pas abouti et nous le regrettons beaucoup".

Beaucoup de travail en commun a été mené par différents acteurs français et mexicains pour préparer cette Année du Mexique en France, a souligné Valero. Notre souhait est que tout ce travail qui a été réalisé en commun par les uns et les autres ne soit pas perdu, a-t-il ajouté. A le question de savoir si cela voulait dire que certaines manifestations pourraient être maintenues, Valero a répondu "si certaines ont lieu, nous nous en réjouissons. Mais, de manière générale, nous constatons que les efforts que nous avons essayé de mener avec nos amis mexicains n’ont pas abouti et nous le regrettons beaucoup".